Recherche par lecteur : Anne Salem-Marin
4 résultats.
Lu par : Anne Salem-Marin
Durée : 4h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6818
Résumé:C'est une Colette mélancolique que nous retrouvons dans "L'Étoile Vesper" , publié la première fois en 1946. L'auteur, qui ne quitte plus guère son appartement du Palais-Royal, évoque des souvenirs du temps de guerre, médite sur sa condition d'invalide et ses nouveaux rapports avec le monde, "converse" encore et toujours avec les êtres qu'elle a aimés passionnément ou tendrement : Sido, Missy (Mathilde de Morny), Polaire, Henry de Jouvenel et le "meilleur ami", son troisième époux, Maurice Goudeket... Une sorte de chronique fragmentée transcrit les menus événements et les observations de la vie quotidienne : les caprices du printemps, les allées et venues du compagnon, les visites. Immobilisée Colette observe le ciel, le trajet de la lune ou de Vesper dans le quadrilatère que découpe le Palais-Royal. Les associations d'idées et les digressions abondent, traitent du passé proche (la guerre, l'emprisonnement de Maurice Goudeket), ou lointain (la vie des grands quotidiens au début du siècle, le portrait retrouvé de la mère de Sido).
Lu par : Anne Salem-Marin
Durée : 2h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6602
Résumé:Sous le regard des mouettes qui passent, l'île est livrée à la torpeur rêveuse quand elle n'est pas secouée par quelque frisson sismique. Ici le passé reste un enfant pauvre, le peuple des pêcheurs se garde de trop guigner les vagues qui courent vers l'horizon, et les femmes laissent saint Tirésias le païen veiller sur leurs secrets. Car lointaine est l'administration, et oublié le temps des militaires, mais le vent tord encore les arbousiers et tourne les regards. Alors Manoli peut bien se faire le scribe des émois de Maria, du semblant de mort de Kine, des espoirs de Jean le malin, de l'énigme des Mangepoule ou des silences de Pepo l'albinos, celui qui joue avec les fourmis sur le chemin de l'abattoir. Seul pourtant le grand eucalyptus, lorsqu'il se met à bruire, se révèle témoin du meurtre de Kalef, de l'amour fugitif et du dépeuplement d'un lieu où l'humain malgré tout n'aura été que passage. Il suffit cependant d'un rire, d'un chant, du sourire de Sophie : la vie se réinvente, lumineuse.
Lu par : Anne Salem-Marin
Durée : 58min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 6353
Résumé:Tout commence la veille de la Saint-Joseph en pleine campagne sicilienne. Un cadavre est retrouvé dans une maison abandonnée. S'agit-il d'un meurtre maquillé en suicide ? Des personnages ambigus, des indices superficiels viennent noircir une histoire qui semble cacher autre chose. L'ombre oppressante de la Mafia et de la drogue plane sur ce polar sicilien qui prend secrètement des allures de combat. Admirateur insatiable de Pirandello, Stendhal et D'Annunzio, toujours porté par une manifeste volupté d'écrire, Leonardo Sciascia s'est joué des genres avec brio pour mieux interroger l'histoire et l'actualité. Et en dénoncer les aberrations.
Lu par : Anne Salem-Marin
Durée : 1h. 53min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 6692
Résumé:Les coups de feu, il les entendit, lui sembla-t-il, dans un temps incommensurablement antérieur à l'instant où il se sentit touché. Il tomba en pensant : on tombe par précaution et par convention. Il pensait pouvoir se relever, mais il n'y réussit pas. Il se souleva sur un coude. La vie s'en allait, fluide, légère ; la douleur avait disparu. Au diable la morphine, pensa-t-il. Et tout était clair, à présent : Rieti avait été abattu parce qu'il avait parlé avec lui... Une mystérieuse association subversive, des crimes inexpliqués, et l'enquête d'un commissaire de police amoureux de la gravure de Dürer, Le Chevalier, la Mort et le Diable. Ce récit est l'un des derniers textes écrits par Sciascia : derrière l'intrigue policière serrée et l'atmosphère étouffante du "thriller", on devine comme une désespérance. Leçon : le Diable n'a plus besoin de s'occuper du monde, les hommes le font pour lui et réussissent parfaitement dans cet emploi.